Voici la définition du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques décrit par le Pr Belpomme, cancérologue, lors de la conférence d’information destinée aux médecins du samedi 29 novembre 2008 à Lyon : « Pollutions électromagnétiques et santé : vers une description clinique des pathologies émergentes »…
• Première étape (période inaugurale) : « Maux de tête divers, troubles de la sensibilité superficielle (sensations de brûlures, lésions cutanées…) et myalgies (douleurs au niveau des muscles), troubles de l’attention et de la concentration, pertes d’équilibre, et liste d’autres phénomènes possibles (dont modification du comportement, difficulté d’apprentissage, perturbation de la croissance, perturbations cardiaques) : tous ces troubles ont une preuve causale liée aux champs électromagnétiques (CEM).
Ils se mesurent par l’apparition de micro-œdèmes dans les cellules, par la rupture de la barrière hémato-encéphalique, et peuvent être mis en évidence par l’apparition de protéines de choc dans le sang (HSP 27 et HSP 70), preuve d’une période de stress lié à l’exposition aux CEM ».
• La seconde étape (période d’état) : « Seuil de tolérance abaissé avec en plus des symptômes de la première étape pouvant persister : insomnies, fatigue chronique, syndromes dépressifs, avec modification possible de la mélatonine et anomalies du système nerveux. »
• La troisième étape (évolution) : « Chronicité des troubles (y compris des « absences » pendant une phrase en train d’être énoncée par un malade…), altération du système nerveux central, syndromes dépressifs accrus (pouvant pousser au suicide), désorientation spatio-temporelle, dégénérescence des cellules pouvant favoriser Alzheimer, la sclérose en plaque, les risques de cancer… »
Après avoir étudié le cas de plus de 2000 personnes entre mai 2008 et 2020 (le nombre de cas étudiés évolue encore de jour en jour), l’ARTAC a pu démontrer outre les 3 étapes citées ci-dessus :
– Qu’il s’agit bien de malades et non de simulateurs,
– Description de l’affection et des éléments du diagnostic,
– Preuve de causalité avec les champs électromagnétiques.